Comme promis, voici le témoignage d'Abdel qui a partagé son expérience des réseaux sociaux lors du Café-débat du 24 février dernier  (cliquer ici pour lire l'article et ici pour lire le témoignage de Jérémy).

Abdel et les réseaux sociaux

Abdel remarque que les réseaux sociaux ont « brûlé » le cerveau des plus jeunes. En tant que grand frère, il a décidé de limiter l’accès aux réseaux (via le contrôle parental) de ses petits frères et sœurs. Il a constaté que ces derniers passaient du temps sur les réseaux au point de ne plus rien partager en famille ou avec leurs copains : plus de jeux, plus de sorties, etc... Enfermés dans leurs chambres à regarder des vidéos en boucle, ils ne savent plus s’occuper sans téléphone. Il trouve que Tiktok est trop addictif, abrutissant, chronophage. Cela baisse le temps de concentration, du fait de vidéos très courtes, on s’impatiente devant un film ensuite.

Abdel a aussi tenté de faire du trading en ligne, promu par un influenceur qu’il suivait. Cela paraissait simple et rapide, de l’argent facile sans travailler. Le concept était très appétant, il a voulu se lancer dans l’aventure. Heureusement, il a vite compris que cela était une arnaque, tout était fait pour qu’il investisse de plus en plus d’argent, d’une façon très addictive. Il a coupé court et a pu récupérer la somme qu’il avait investi au départ. Mais cela interroge, comment protéger les gens de cet engrenage ? Contrairement aux casinos, il n’est pas possible d’interdire l’accès à ce type de systèmes.

N’importe qui peut se faire happer par les réseaux sociaux et leurs travers. Les algorithmes des applications se servent de nos recherches, nos centres d’intérêts pour générer un accès vers des informations et des personnes qui correspondent à nos gouts et nos valeurs.  On reste entre soi, et on ne supporte plus les débats et la contradiction. Cela peut même distendre les liens familiaux et amicaux, les gens s’enferment entre eux, avec perte de contact avec le réel, comme une « e-secte ».

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